Comment arrêter l'auto-sabotage en brisant la familiarité ?
Dans l'idéal, commencer une nouvelle aventure dans notre vie professionnelle ou personnelle c'est super. Facile à planifier. En théorie. Et surtout quand il s'agit des autres.
Mais, la réalité est que nous sommes souvent bloqués avant même de commencer. Et l'un des plus grands facteurs de blocage psychologique lorsqu'on essaie d'agir est... la familiarité.
Comment la familiarité peut-elle devenir un piège ?
Notre cerveau est littéralement construit pour adorer tout ce qu'il sait, tout ce qu'il a vu depuis longtemps dans notre environnement. C'est l'un des facteurs grâce auxquels nous avons réussi à perpétuer notre belle espèce.
Le mode opératoire de notre cerveau est simple : j'apprends, je suis, j'intègre, je suis protégé par le groupe. Je survis.
Mais que se passe-t-il lorsque nous souhaitons briser cette dynamique de groupe et sortir de la familiarité ?
Notre cerveau, inconsciemment, nous bloque.
Comment le reconnaître ?
La familiarité peut souvent être trouvée dans ces types de pensées simples :
"Il n'y a personne dans ma famille qui ait une entreprise."
ou
"Aucune femme de ma famille n'a de permis de conduire."
ou même
"Il n'y a personne dans ma famille qui a un mariage heureux."
Lorsque nous avons ce type de pensées, notre cerveau travaille dur pour ce qu'il pense être le mieux pour nous : "Cerveau alerte ! Bloquez immédiatement l'intention de sortie de familiarité ! ». Il pense que cela nous aide à survivre. Dans un monde où ce dont nous avons vraiment besoin, c'est plutôt de trouver notre indépendance et notre paix intérieure.
En quoi cela ressemblerait-il à une conversation avec notre cerveau ?
Chacun de nous : "Je veux changer. Je veux faire quelque chose de nouveau. Chose que personne dans ma famille ou dans mon entourage proche n'a fait. Je veux rêver et réaliser mes rêves !
Chacun de nos cerveaux : "Non. J'ai vu toute ma vie autre chose. C'est ce qui me met à l'aise. Pourquoi changerais-je ?"
Et nous n'allons pas le contredire. Oui, il a en effet vu autre chose toute sa vie.
Mais a-t-il peut-être regardé les faits sous le mauvais angle ?
Une solution potentielle : et si nous essayions de transformer le négatif en positif ?
En changeant l'angle de vue de toute pensée de familiarité, le résultat serait quelque chose de tout aussi correct, mais constructif. Inspirant. Motivationnel.
Nous avons en fait le pouvoir de nous responsabiliser. Transformer le négatif en positif. Le destructeur en constructif.
On pourrait prendre une phrase qui nous caractérise, pour un de nos propres blocages dans la familiarité :
"Il n'y a personne dans ma famille qui a une entreprise"
et faites juste un petit changement. Remplacer seulement "il n'y a personne" par "je suis le premier". Quel est le résultat ?
"Je suis la première personne de ma famille à avoir une entreprise".
Ouah ! Une énorme différence pour un petit changement. C'est correct. C'est constructif. Et cela nous donne une raison d'être fiers de nous.
Comment pouvons-nous créer un changement positif à long terme ?
Le cerveau enregistre et utilise à plusieurs reprises les informations que nous lui communiquons.
Une solution pourrait être d'essayer d'examiner de plus près chacune de ces pensées bloquantes que nous avons, dans cette nouvelle perspective.
Nous pourrions essayer de modifier la pensée originale et nous répéter la nouvelle pensée à la place chaque fois que l'ancienne nous vient à l'esprit :
"Je suis la première personne de ma famille qui… - l'action de la pensée-".
Nous croyons fermement que petit à petit notre cerveau peut réécrire les informations et remplacer les vieilles pensées par de nouvelles constructives. Commençons les changements positifs dans nos vies.
Et oui, nos familles et nos proches seront fiers de chacun de nous !